Revue Française de la recherche
en viandes et produits carnés

ISSN  2555-8560

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DERNIERS ARTICLES PARUS

Nutrition

 
Une revue systématique et une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés.

La consommation quotidienne de viande bovine non transformée n'a pas d'effet significatif sur la plupart des lipides sanguins, des apolipoprotéines ou de la pression artérielle, à l'exception d'une légère augmentation du cholestérol LDL par rapport aux régimes contenant moins ou pas de viande bovine. Cette étude a été publiée une première fois dans la revue « Current developments in nutrition en novembre 2024 » https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39649475 et reprise ici dans le cadre de la licence CC BY license.


I. INTRODUCTION

Red meat collectively refers to beef, goat, lamb, pork, veal, and game meats (Dietary Guidelines for Americans, 2020-2025), and these are termed red meat due to their higher myoglobin content, which provides these meats with a deeper pink or red hue (Beef from farm to table. 2024).

 
Comment améliorer la valeur nutritionnelle de la viande rouge par l’apport d’antioxydants ?

La viande rouge est régulièrement pointée du doigt pour ses effets potentiellement délétères sur la santé, notamment en raison de la lipoperoxydation des acides gras polyinsaturés. Cet article décrit les solutions, pour préserver les bénéfices nutritionnels de la viande tout en limitant ses effets pro-oxydants, notamment grâce à l’apport d’antioxydants.


INTRODUCTION

L’élevage doit répondre à de nombreux enjeux, notamment le respect de l’environnement et du bien-être de l’animal mais aussi limiter la concurrence entre alimentation animale et humaine.

 
Modes alimentaires et maladies chroniques multiples chez les personnes âgées.

Un régime riche en légumineuses, en viande, en légumes et en fruits (modèle alimentaire élevé en légumes, viande, légumes et fruits ou HLMVF) peut servir de modèle alimentaire sain pour réduire l'incidence de plusieurs maladies chroniques et devrait être promu parmi la population adulte plus âgée. Ce texte est une reproduction d’un article paru en 2024 dans la revue Nutrition & Metabolism. https://nutritionandmetabolism.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12986-024-00814-y


I. INTRODUCTION

Patients with multiple chronic diseases suffer from reduced life expectancy because of the long course and complex etiology of chronic diseases. Multiple chronic diseases pose a greater risk of disability and death than a single chronic disease among older adults, affecting their physical and mental health and imposing a financial bur- den on them (Calderón-Larrañaga et al., 2019). Therefore, the prevention and control of multiple chronic diseases is one of the important goals of primary health services.

 

Environ la moitié de l'apport total en protéines des adultes devrait être d'origine animale pour respecter les recommandations basées sur les nutriments non protéiques, avec des variations dues à l’âge et au sexe.
 
Cette étude, publiée originellement dans The Journal of Nutrition le 11 juillet 2022, (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/) apporte des informations factuelles sur les contributions des protéines animales aux protéines totales qui sont compatibles avec le respect de toutes les recommandations nutritionnelles sans surcoût, et montre qu'elles varient entre 45% et 60% selon le groupe d'adultes considéré.

 

Evaluation de l’impact de la baisse de consommation chez les enfants et adolescents.
 
L’apport en fer bien assimilable est le principal intérêt nutritionnel de la viande. C’est pourquoi, la Société Française de Pédiatrie recommande aux enfants et aux adolescents de consommer deux produits carnés par jour.
 
 

 

L’élevage semi-moderne des porcs à Korhogo en Côte d’Ivoire et les défis nutritionnels liés aux besoins en vitamine D.
 
Les porcs élevés dans des fermes couvertes en Côte d’Ivoire ont des teneurs en vitamine D3 faibles par rapport aux porcs élevés dans des fermes semi-ouvertes car l’exposition au soleil favorise la synthèse de la vitamine D3.
 

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Edito

Le paradoxe de la filière bovine

Les signaux d’alerte se multiplient sur les conséquences à long terme du mouvement de décapitalisation bovine qui s’accélère depuis trois ans. Selon des projections réalisées par l’Institut de l’Élevage présentées lors des Matinales de la Recherche d’Interbev en mars dernier (nous y reviendrons dans un prochain numéro), la diminution du troupeau entrainerait une forte régression du nombre d’animaux finis destinés au marché français. Cette baisse est évaluée à environ -20% entre 2022 et 2030, soit 12 500 animaux de moins par semaine, avec la fermeture prévisible de nombreux outils et une baisse du besoin en emplois dans la filière.
Le paradoxe de la situation actuelle, c’est que les perspectives d’évolutions de la consommation ne justifient en rien une telle perspective. Certes, la consommation apparente de viande bovine en France a connu depuis dix ans une baisse lente, mais régulière, d’environ 1,1% par an selon Agreste, rappelle une étude menée par Valérie Diot (Ifip) sur "Les déterminants impactant les évolutions de la consommation des produits carnés en France". Mais son article, que nous publions dans ce numéro de VPC avec l’aimable autorisation du RMT Maele, montre également que les produits animaux "demeurent des produits piliers ancrés dans le quotidien des consommateurs avec des taux de pénétration élevés" et que la baisse de consommation des dernières années est en grande partie liée à des considérations économiques.
Par ailleurs, contrairement à une opinion trop communément répandue, les perspectives d’évolution de la consommation de viande bovine au niveau mondial à moyen terme sont bel et bien positives. C’est ce qui ressort du rapport Perspectives agricoles 2025-2034 OCDE-FAO dont nous vous proposons dans ce numéro une synthèse centrée sur les produits carnés. Selon les projections à moyen terme des deux organisations, la consommation mondiale de viande devrait progresser de 47,9 Mt au cours de la prochaine décennie soit une augmentation de 0,9 kg par habitant et par an en équivalent poids comestible au détail (epd). Si la consommation de volaille progresserait le plus rapidement (+21%), celle de viande bovine devrait tout de même croitre de +13% d’ici 2034 !
La filière viande bovine française n’a donc pas de raison de se résigner au déclin. Les deux événements professionnels du secteur entre lesquels intervient la publication de ce numéro de VPC démontrent d’ailleurs l’importance économique intacte de l’élevage bovin. En septembre, le Space de Rennes a dépassé tous les records d’affluence avec 102 000 visiteurs sur trois jours. Quant au Sommet de l’Elevage qui ouvre ses portes du 7 au 10 octobre à Clermont-Ferrand, il n’attend pas moins de 1750 exposants pour 120000 visiteurs ! Parmi ceux-ci, une délégation chinoise est attendue. Dans ce cadre, VPC publie le compte-rendu du Forum franco-chinois sur la production de viande bovine qui s’est tenu à Changchun en juillet dernier avec des experts français sur place.
A lire aussi dans ce numéro, une revue systématique et une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés sur "Consommation de viande bovine et facteurs de risque des maladies cardiovasculaires" ; et une étude en deux volets sur la compétitivité de cinq filières porcines européennes en 2022.

Bruno CARLHIAN et Jean-François HOCQUETTE