Revue Française de la recherche
en viandes et produits carnés

ISSN  2555-8560

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DERNIERS ARTICLES PARUS

Nutrition

 
Comment améliorer la valeur nutritionnelle de la viande rouge par l’apport d’antioxydants ?

La viande rouge est régulièrement pointée du doigt pour ses effets potentiellement délétères sur la santé, notamment en raison de la lipoperoxydation des acides gras polyinsaturés. Cet article décrit les solutions, pour préserver les bénéfices nutritionnels de la viande tout en limitant ses effets pro-oxydants, notamment grâce à l’apport d’antioxydants.


INTRODUCTION

L’élevage doit répondre à de nombreux enjeux, notamment le respect de l’environnement et du bien-être de l’animal mais aussi limiter la concurrence entre alimentation animale et humaine.

 
Modes alimentaires et maladies chroniques multiples chez les personnes âgées.

Un régime riche en légumineuses, en viande, en légumes et en fruits (modèle alimentaire élevé en légumes, viande, légumes et fruits ou HLMVF) peut servir de modèle alimentaire sain pour réduire l'incidence de plusieurs maladies chroniques et devrait être promu parmi la population adulte plus âgée. Ce texte est une reproduction d’un article paru en 2024 dans la revue Nutrition & Metabolism. https://nutritionandmetabolism.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12986-024-00814-y


I. INTRODUCTION

Patients with multiple chronic diseases suffer from reduced life expectancy because of the long course and complex etiology of chronic diseases. Multiple chronic diseases pose a greater risk of disability and death than a single chronic disease among older adults, affecting their physical and mental health and imposing a financial bur- den on them (Calderón-Larrañaga et al., 2019). Therefore, the prevention and control of multiple chronic diseases is one of the important goals of primary health services.

 

Environ la moitié de l'apport total en protéines des adultes devrait être d'origine animale pour respecter les recommandations basées sur les nutriments non protéiques, avec des variations dues à l’âge et au sexe.
 
Cette étude, publiée originellement dans The Journal of Nutrition le 11 juillet 2022, (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/) apporte des informations factuelles sur les contributions des protéines animales aux protéines totales qui sont compatibles avec le respect de toutes les recommandations nutritionnelles sans surcoût, et montre qu'elles varient entre 45% et 60% selon le groupe d'adultes considéré.

 

Evaluation de l’impact de la baisse de consommation chez les enfants et adolescents.
 
L’apport en fer bien assimilable est le principal intérêt nutritionnel de la viande. C’est pourquoi, la Société Française de Pédiatrie recommande aux enfants et aux adolescents de consommer deux produits carnés par jour.
 
 

 

L’élevage semi-moderne des porcs à Korhogo en Côte d’Ivoire et les défis nutritionnels liés aux besoins en vitamine D.
 
Les porcs élevés dans des fermes couvertes en Côte d’Ivoire ont des teneurs en vitamine D3 faibles par rapport aux porcs élevés dans des fermes semi-ouvertes car l’exposition au soleil favorise la synthèse de la vitamine D3.
 

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Edito

A point nommé

La publication dans cette lettre d’information de "l’appel à action de Denver" et d’un article expliquant la genèse de cette mobilisation de chercheurs du monde entier (1) en faveur d’un débat public rationnel et étayé scientifiquement sur l’élevage et la viande tombe à point nommé. Une émission télévisée toute récente (2) illustre à quel point le traitement de ces questions semble vouloir régulièrement sortir de ce cadre pour y être porté sur un terrain émotionnel et moral, mais surtout idéologique. A son corps défendant, l’élevage et la viande se retrouvent ainsi attirés, comme dans un guet-apens, dans un affrontement fantasmé entre animal et végétal. L’essentiel du documentaire a ainsi été consacré à discréditer une partie des acteurs du débat, affublés des arrière-pensées les plus sombres. Au bout d’une heure trente, qu’est-ce que le téléspectateur aura retenu? Pratiquement rien, en dehors de ces supposés noirs desseins des filières, puisque l’émission réussit la performance de n’aborder aucun des sujets sur le fond. Le citoyen n’aura ainsi rien appris sur la consommation de viande en particulier de viande rouge (inférieure en moyenne en France aux recommandations nutritionnelles). Il ne saura rien des méthodes d’élevage en cours en France en comparaison de celles du reste du monde (il y aurait pourtant tant à dire). Il ne connaitra pas plus non plus les contributions et efforts du secteur élevage-viande en matière d’atténuation climatique. Alors oui, les signataires de l’appel de Denver ont raison de se mobiliser pour une politique guidée par le souci d'une alimentation équilibrée et de vouloir en finir "avec le discrédit généralisé de la viande, des produits laitiers et des œufs pour en revenir à des recommandations alimentaires pleinement fondées sur des preuves scientifiques, économiquement et culturellement appropriées". Ces chercheurs ont aussi raison d’attirer l’attention sur la prise en compte de la reconnaissance de la complexité des systèmes d'élevage et de l'écologie ou de rappeler que le rôle des scientifiques est de se confronter les uns aux autres "en appliquant des méthodes scientifiques rigoureuses, dans le respect mutuel et avec ouverture d’esprit". Non, la viande n’est ni de gauche ni de droite, ni masculine ni féminine, ni malfaisante ni miraculeuse. Elle participe à l’équilibre alimentaire de milliards d’hommes et mérite mieux que d’être ainsi l’otage de combats politiques complaisamment mis en scène.

Bruno CARLHIAN et Jean-François HOCQUETTE

(1) https://www.dublin-declaration.org/fr/
(2) https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/7205066-la-guerre-de-l-info-touche-pas-a-mon-steak.html