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Face à la demande sociétale, la recherche explore des solutions pour repenser les systèmes d’élevage en réduisant les émissions des gaz à effet de serre, tout en quantifiant les services écosystémiques apportés par l’élevage. La recherche étudie également les effets physiologiques liés à la consommation de viande, les impacts nutritionnels et environnementaux des régimes alimentaires et les nouvelles pratiques alimentaires.
Un séminaire a été organisé le 15 mai 2018 dans le cadre du partenariat entre l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) et la CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie), association nationale de défense des consommateurs et usagers. Il a été rappelé par Jean-Yves Mano, son président, que la CLCV est une association de consommateurs généraliste qui essaie d’être présente sur tous les domaines de la consommation : logement, banque, environnement et bien sûr, alimentation.
On observe d’ailleurs des changements des modes de consommation alimentaire tant dans la restauration hors foyer, qui s’est développée, qu’au foyer. Comment le consommateur peut-il être guidé vers des choix favorables à la santé ? En termes de qualité nutritionnelle, le NutriScore, notamment, va l’aider dans ses achats.
En ce qui concerne le sujet de ce colloque, la viande, la consommation moyenne des Français est en dessous du seuil maximal des recommandations officielles publiées par le Haut Conseil de la Santé Publique (2018) même s’il existe des profils de "gros mangeurs". Plusieurs explications à cela : la prise en compte de l’aspect environnemental, c’est-à-dire la volonté de "consommer mieux et consommer moins". Encore faut-il que les prix permettent au consommateur d’avoir accès à cette meilleure qualité et d’opérer des choix plus respectueux de l’environnement. Dans cette logique de construction de prix s’intègre la juste rémunération des producteurs ainsi que la question des financements de modes d’élevage intégrant mieux les préoccupations d’environnement et de qualité nutritionnelle : ce sont des points essentiels pour aboutir à des produits de qualité.
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Un groupe de travail de l'IARC a publié l’avis selon lequel la viande transformée et la viande rouge sont respectivement cancérogène ou probablement cancérogène au regard du cancer colorectal. Ces conclusions ont été souvent mal interprétées ou mal vulgarisées. Il est nécessaire de rappeler que ce travail n’impliquait pas une évaluation complète du risque qui doit prendre en compte les niveaux réels de consommation.
Pendant une semaine entière, 22 experts de différents pays se sont réunis à Lyon pour évaluer scientifiquement le lien entre la consommation de viande rouge ou de viande transformée et le risque de survenue de cancer. Le groupe de travail avait pour objectif de déterminer une évaluation de l’évidence scientifique pour un danger (en anglais : hazard analysis) et non une évaluation complète du risque (en anglais : risk analysis) associé à la consommation de viande rouge ou de viande transformée. Un agent (en l’occurrence la consommation de viande rouge ou de viande transformée) est considéré comme un danger dans la mesure où il est susceptible de favoriser la survenue d’un cancer dans certaines conditions. Il n’était pas dans les prérogatives du groupe d’estimer le risque réel en tenant compte de l’exposition à l’agent (c’est-à-dire des niveaux de consommation), ni d’en induire des recommandations en matière de nutrition (le risque est en effet le produit du danger et de l'exposition). Cette responsabilité incombe à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et aux services nationaux de santé publique.
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Cet ouvrage est une contribution salutaire à la lutte contre les idées reçues en matière d’alimentation. Contrairement à de nombreux livres visant à susciter l’inquiétude des citoyens-consommateur, celui-ci tendra à les rassurer en apportant des réponses scientifiquement argumentées aux questions légitimes qu’il se pose. "A ce titre, ce livre va à l’encontre des messages exagérément anxiogènes qui nous envahissent", a estimé Léon Guéguen de l’Académie d’agriculture.
Cet ouvrage part d’un constat : avec l’urbanisation, les Français se sont éloignés des champs et des étables. Ils s’interrogent sur des pratiques agricoles considérées comme industrielles et souvent s’en inquiètent. Une inquiétude renforcée par les messages contradictoires diffusés par le corps médical. Il faut dire que ces peurs se sont amplifiées à la fin du 20ème siècle avec l’émergence de plusieurs grandes crises sanitaires.
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