
Les analyses et les projections sur les évolutions du climat se font de plus en plus précises et une évidence s’impose : nous sommes entrés dans une nouvelle période caractérisée par une transformation irréversible des conditions de vie sur Terre (Bonneuil & Fressoz, 2016; Crutzen, 2002). Une nouvelle nature est en train d’émerger et elle est de moins en moins favorable à l’espèce humaine (Latour, 2017). Cela se traduit en particulier par un durcissement des conditions de production de notre alimentation à travers l’activité agricole et l’élevage (Willett et al., 2019). Dans ce contexte, la question de savoir comment nous allons manger demain et qui produira notre nourriture est entièrement ouverte.
L’agriculture doit répondre à de nombreux enjeux, dont l’augmentation de la population (plus de 9 milliards en 2050) et l’expansion concomitante de la demande alimentaire (de l’ordre de 70 %), alors que les ressources naturelles et les terres arables sont limitées. Malgré une large gamme de services économiques, sociaux, culturels et environnementaux, l’élevage fait face, depuis plusieurs années, à différentes critiques en lien notamment avec le respect de l’environnement, de la vie et du bien-être de l’animal mais aussi à propos de la concurrence entre alimentation animale et humaine, et des risques associés à une surconsommation de viande rouge …
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