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Le statut des animaux est devenu un sujet sensible largement relayé par les médias et les institutions. Jean-Pierre Digard, ethnologue et anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS et spécialiste entre autres de la domestication animale et des relations hommes-animaux, analyse ce phénomène et le critique sans nuance dans son ouvrage L’animalisme est un anti-humanisme paru en 2018 chez CNRS Éditions, dont nous avons fait une lecture critique.
La « cause animale » est de plus en plus défendue dans notre société et de plus en plus relayée par les médias. Elle conduit une frange de la population à devenir végétarienne ou « anti-viande », voire vegan, et de manière plus étendue au développement du « flexitarisme » (consommer moins mais mieux des produits animaux). Le nouvel ouvrage de JP Digard a pour ambition d’analyser scientifiquement ce phénomène de manière critique. L’ouvrage est structuré en quatre grandes parties : 1) l’évolution des rapports entre les hommes et les animaux dans les pays occidentaux, 2) les mécanismes à l’origine du développement de la compassion envers les animaux, 3) comment ces mécanismes ont conduit à des positions radicales et enfin, 4) les possibles conséquences de cette tendance sociétale.
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La majorité des porcelets mâles sont castrés à un jeune âge pour éviter les mauvaises odeurs qui se manifestent lors de la cuisson des viandes de certains mâles entiers. Cette pratique est de moins en moins acceptée en raison de la douleur infligée à l’animal pendant et après l’opération. Trois alternatives sont actuellement envisageables et pratiquées de façon inégale selon les pays, mais il reste encore de nombreux freins à leur développement.
La pratique de la castration chirurgicale des porcelets est de plus en plus remise en cause en raison de la douleur que l’opération entraîne pour l’animal. Cette pratique est motivée par le fait que les viandes de certains porcs mâles entiers présentent, aux stades usuels d’abattage, des odeurs désagréables qualifiées d’odeurs sexuelles. Outre la douleur infligée à l’animal pendant et après l’opération, la castration se traduit aussi par une baisse sensible des performances en termes d’efficacité alimentaire et de teneur en muscles de la carcasse. Une première alternative consiste à pratiquer une anesthésie et/ou une analgésie pour atténuer la douleur pendant et après l’opération. L’immunocastration (un vaccin spécifique inhibant le développement sexuel) est une deuxième alternative envisageable. Enfin, il est également possible de ne rien faire et d’élever les animaux entiers (non castrés). Des articles de synthèse en Français sur les différentes alternatives à la castration chirurgicale des porcelets sont disponibles (Prunier et Bonneau, 2006a, 2006b, 2008). L’action Cost IPEMA, financée par l’Union Européenne, a démarré en 2016 pour fédérer les recherches conduites en Europe sur l’élevage de porcs mâles entiers et l’immunocastration (IPEMA 2016). IPEMA a co-organisé une session lors du congrès annuel de l’EAAP sur le thème des "Alternatives à la castration chirurgicale des porcelets sans soulagement de la douleur" (Alternatives to surgical castration of male piglets without pain relief) au cours de laquelle un certain nombre de résultats originaux ont été présentés que nous allons présenter brièvement dans cet article.
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Il y a un intérêt croissant à inclure le comportement dans l’objectif de sélection des vaches Charolaises. Jusqu’à maintenant, les données sur le comportement en bovin allaitant étaient enregistrées par des pointeurs expérimentés. Cette étude (initialement publiée dans J. Anim. Sci. 2015.93:4277–4284. doi:10.2527/jas2015-9292) montre la faisabilité de la sélection sur le comportement des vaches à partir de données issues d’un protocole simple de collecte en ferme par les éleveurs.
Au cours des dernières décennies, la sélection des bovins allaitants incluait essentiellement des caractères directement liés à la rentabilité, tels que la production, la reproduction, les facilités de naissance, et la contribution maternelle à la croissance du veau (Phocas et al., 1995 ; Phocas et al., 1998). De nos jours, il y a un intérêt à inclure le comportement des animaux dans la sélection (Forabosco et al., 2007 ; Vargas et al., 2014). L'agressivité est importante car elle est associée à la sécurité de l’éleveur (Le Neindre et al., 2002 ; Turner et al., 2013). Le comportement maternel est associé à la consommation de colostrum, à l'immunité et à la survie du veau (Frisch, 1982 ; Hoppe et al., 2008).
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